COMMUNIQUE DE PRESSE

Un article intitulé «  Fête de l’indépendance 2015 : les gouverneurs de province au pain sec » publié ce mercredi 12 août 2015 par l’organe de presse GabonReview insinue que les Gouverneurs ne recevront pas de commodités pour l’organisation de la fête du 17 août 2015, contrairement aux années précédentes.

 Bien plus, Gérald MOUNOMBY, l’auteur dudit article, ose affirmer que les responsables du Ministère de l’Intérieur ont demandé aux Gouverneurs de mettre à contribution les opérateurs économiques pour supporter les dépenses résultant de notre fête de l’indépendance.

Il me plaît de rétablir ici la vérité :

En effet, l’organisation de la fête du 17 août était financée suivant une mise à disposition directe des fonds par les services du Trésor au bénéfice des personnels de commandement dont les gouverneurs.

Avec l’avènement de la Budgétisation par Objectif de Programmes (BOP), les fonds destinés à cet évènement sont désormais intégrés dans l’enveloppe budgétaire globale, dénommée Biens et Services, de chaque Unité Opérationnelle (UO), en l’espèce le gouvernorat ou la préfecture.

Par conséquent, c’est dans cette enveloppe que chaque gouverneur, préfet ou sous-préfet doit pouvoir trouver le financement de l’organisation de la fête du 17 août, suivant la répartition contenue dans les Documents Prévisionnels de Gestion (DPG) de chaque circonscription administrative.

Cet éclairage étant fait, il appartient maintenant à Gérald MOUNOMBY de nous opposer la preuve contraire.

Je m’inscris en faux contre l’assertion tendancieuse selon laquelle des responsables du Ministère de l’Intérieur auraient demandé aux gouverneurs de solliciter la participation des opérateurs économiques au financement du 17 août.

 Dès mon arrivée à la tête de ce département, j’ai invité les personnels de commandement à observer strictement et quotidiennement les valeurs de Dignité, de Probité et de Sagesse.

Puisque GabonReview m’informe de l’égarement de certains personnels de commandement, une enquête sera ouverte immédiatement pour un tamisage, si nécessaire.

 

   Fait à Libreville, le 12 Aout 2015

 Guy Bertrand MAPANGOU